Jean ZAY
zay
Sa vie profane
Né le 6 août 1904 à ORLEANS
Assassiné le 20 juin 1944 à CUSSET

• Avocat, Ministre de l’Education Nationale

Jean Zay est né de grands-parents paternels juifs alsaciens qui avaient opté pour la France en 1871.
Son père, secrétaire général des Prud’hommes, était rédacteur en chef du journal radical local « Le Progrès du Loiret ».
Sa mère, institutrice, était de lignée protestante.
Brillant élève ; après le bac, il entre au Progrès du Loiret et prépare une licence en droit tout en militant au Parti Radical.

Avocat en 1928, il s’inscrit au barreau d’Orléans.

Il se fait élire aux législatives de 1932.
Vite remarqué au sein du Parti radical, il devient l’un des espoirs de ce parti et c’est à lui qu’est confié le rapport de politique générale du congrès de 1935 qui décide l’adhésion du parti radical au Front populaire.
Il entre en 1936 au gouvernement comme Sous-Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil.
Cette ascension rapide provoque beaucoup de polémique.

A 32 ans, le 4 juin 1936, Léon BLUM lui propose le ministère de l’Education Nationale et de la Culture. Il est aidé par deux femmes dont Irène Joliot-Curie à la recherche scientifique.
• Il porta la scolarité obligatoire de 13 à 14 ans.
• Il contribua à faire de l’école un lieu d’instruction pour tous : riches et pauvres.
• Il était ministre de l’éducation mais aussi de la culture.
• Il est à l’initiative de la médecine préventive, de la radio scolaire, du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique).
• Il modifia la notion de droit d’auteur dans les domaines de l’écrit, du cinéma et de la radio.

En septembre 1939, Jean Zay se porte volontaire pour le front et entre dans la résistance.

Le 21 juin 1940, en fin d’après-midi, Camille Chautemps, vice-président du conseil, les présidents des deux chambres, Jean Zay et Pierre Mendès France ainsi que vingt-cinq autres parlementaires embarquent au Verdon à bord du Massilia.
Arrivés à Casablanca, au Maroc, le 24 juin 1940, en raison d’une grève de l’équipage puis de l’attente d’une demande d’asile au gouvernement britannique, les passagers du Massilia sont d’abord consignés par le résident général dans un grand hôtel, et quatre d’entre eux, dont Jean Zay, sont arrêtés le 15 août 1940 pour désertion devant l’ennemi.
Renvoyé en métropole, Jean Zay est interné le 20 août 1940 à la prison militaire de Clermont-Ferrand.

Pendant des mois, Jean Zay devient « la cible notoire de la campagne antisémite » et une violente campagne de presse orchestrée par Philippe Henriot, ministre de l’Information du gouvernement de Vichy, réclame la condamnation à mort du « juif Jean Zay » comme juif, franc-maçon, anti-munichois, anti-hitlérien et ministre du Front populaire.

Le 20 juin 1944 des miliciens déguisés en résistants l’abattront puis le jetteront dans un puits. Son corps ne sera retrouvé qu’en 1946.

Étant juif par son père, protestant par sa mère, franc-maçon et radical de gauche… Il suscitait la haine de la part des nazis et miliciens.

Jean ZAY entrera au Panthéon en 2015.

Sa vie maçonnique
• Initié le 24 janvier 1926 à la Loge « Etienne DOLET », ORLEANS

Retour Francs-Maçons célèbres du Monde