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Sa vie profane
Né en 1776 l’île de La REUNION
Décédé en 1838 à l’île de La REUNION

• Propriétaire terrien, écrivain

Il est le fils d’un officier breton et d’une Créole de la Réunion.

Jean-Baptiste Renoyal de Lescouble quitte l’île à l’âge de onze ans, en compagnie de ses frères pour suivre des études, ses parents souhaitent que leurs enfants reçoivent en France une éducation plus complète que celle qu’ils peuvent obtenir sur place comme la plupart des familles nobles ou aisées de l’époque.

Quand il arrive en France pour faire ses études, comme un certain nombre de jeunes de son temps, la révolution est sur le point d’éclater et c’est là-bas qu’il va vivre ces évènements.

Il est de retour à La Réunion en 1796 et s’installe comme planteur à Sainte-Suzanne, Lescouble est passionné par la terre qu’il cultive mais aussi soucieux du bien-être de ses contemporains.

C’est justement l’année ou BACO et BURNEL tentent de faire appliquer le décret d’abolition de l’esclavage pris par la convention nationale, et qui se sont retrouvés rejetés à la mer et contraints de rentrer en FRANCE.

Il participe à la création de l’Association des Francs-Créoles, le 15 mai 1831.
Fondée dans l’habitation de Quartier Français où est né Nicole Robinet de La Serve, son initiateur, elle rassemble en quelques mois un grand nombre de planteurs de la classe moyenne créole de la Côte au Vent, voire de l’ensemble de l’île, parmi lesquels Jean-Baptiste Renoyal de Lescouble et François-Auguste Vinson.

Inspiré par le carbonarisme, auquel son fondateur s’est frotté en France métropolitaine à la fin des années 1820, le mouvement compte parmi ses membres beaucoup de francs-maçons.

Les Francs-Créoles réclament une série de réformes, parmi lesquelles l’établissement de la liberté de la presse, qu’ils s’arrogent en imprimant clandestinement un titre de presse appelé « Le Salazien ».

Ils visent en particulier la création à Bourbon d’une assemblée élue à la manière de celles qui existent alors dans les départements français.

Ce faisant, leur mouvement s’oppose au gouverneur Étienne-Henri Mengin du Val d’Ailly, qui est rapidement informé de son existence, au point qu’il invite plusieurs responsables à s’expliquer lors de repas.
Les Francs-Créoles finissent par obtenir gain de cause avec la création du Conseil colonial de Bourbon.
Il a tenu son journal de 1811 à 1838, année de sa mort.

Boulimique de l’action, il y relate ses activités de planteur, d’architecte, de peintre et surtout, témoigne de son époque dans la société de l’île Bourbon au début du 19ème siècle.

Jean-Baptiste de Lescouble meurt en 1838, sans avoir vu l’abolition de l’esclavage à laquelle il s’était rallié.

Sa vie maçonnique
• Initié en 1819 à la loge « la Parfaite Harmonie », SAINT-DENIS
• Le 3 mai 1831 il rejoint « les Amis Réunis », SAINT-ANDRÉ

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